When I'm visiting my hometown, I often hear about people I knew who died. Classmates who died in a car accident, coworker who had a heart attack, fellow cadet who died of cancer, etc. But this is the first time one of my classmates died in the line of duty.
Michel Lévesque was one of my classmates back in high school. Since we come from a small town, classes were small, so we were often in the same group during our high school days. We weren't in the same group of friends but I remember him as a lively guy who liked to joke.
It's funny that so many guys in our town decided to go in the military. There is 6 (that I know of) that are in the army, and many others that are joining in (myself included).
This is an article that was printed in a local news paper this summer, about Michel's deployment in Afghanistan.
On Monday, I'll post the picture of the Michel and Kevin with our hometown flag in Afghanistan.
So rest in peace Michel, you've earned it.
Also, RIP to CPL Nicolas Beauchamp and the Afghan interpreter.
Michel Lévesque was one of my classmates back in high school. Since we come from a small town, classes were small, so we were often in the same group during our high school days. We weren't in the same group of friends but I remember him as a lively guy who liked to joke.
It's funny that so many guys in our town decided to go in the military. There is 6 (that I know of) that are in the army, and many others that are joining in (myself included).
This is an article that was printed in a local news paper this summer, about Michel's deployment in Afghanistan.
En route vers l’Afghanistan
(RM)Deux jeunes hommes des Forces Canadiennes s’en vont en Afghanistan très bientôt. Rien de particulier direz-vous. Sauf que ces deux jeunes soldats sont d’ici. De Rivière-Rouge.
Dans quelques semaines, deux jeunes soldats de Rivière-Rouge rejoindront leur “régiment” afin de se diriger vers les zones de bataille de l’Afghanistan. Pour six mois. C’est un moment de grande importance pour eux. Ils sont prêts, ils sont fidèles à leur pays, à leur armée.
Plus tôt cette semaine, la famille et les amis ont décidé de célébrer ce départ dans un établissement de Sainte-Véronique. L’émotion était palpable. Et malgré ce que l’on pourrait croire en de telles occasions, la joie régnait.
Sérieux
Nos deux braves sont Kevin Chartrand, 24 ans, et Michel Lévesque, 22 ans, du secteur de Sainte-Véronique. Kevin est dans les Forces depuis quatre ans et Michel depuis deux ans.
Mis à part l’uniforme, ils ont une chose en commun: des yeux qui brillent. C’est parce qu’ils n’ont pas vraiment peur. C’est parce qu’ils ont une mission à accomplir. C’est parce que cette brillance est sans doute ce petit quelque chose qu’eux ne voient pas, mais qui indique un esprit ouvert à autrui. Ils sont à l’aise avec la situation et montre une poigne de fer sur leur avenir.
Danger?
Pour eux, la route est beaucoup plus dangereuse que la zone de combat. Il y a eu plus de morts sur les routes au Québec que de morts en Afghanistan dans le même laps de temps. C’est un fait.
«On nous a préparés au combat, mais c’est autre chose sur le terrain. Nous le savons. Mais nous sommes prêts. Confiants en notre armée. Bien sûr que le danger est présent, mais c’est moins dangereux que sur la route,» avoue Michel.
Et prêts, ils le sont. À les écouter parler, on capte le sérieux qu’ils portent à leur future mission. Il y a un respect certain pour eux qui se dégage. Et pour les autres aussi qui sont déjà là-bas.
Éloignement
«On ne se verra pas souvent rendus là-bas. Quatre ou cinq fois, peut-être. C’est comme ça.» dit Kevin. C’est dans ces moments d’éloignements que les deux soldats trouveront le temps d’écrire et de lire les lettres des proches.
«Ça va être dur de recevoir ces lettres. Six mois, c’est long», confie Michel. «Mais il y a toujours le coeur qui bat comme pas possible quand tu reçois une lettre d’un proche», reprend Kevin qui a déjà vécu ce moment lors d’entraînement dans des camps lointains.
Père sensible
Personne ne peut douter du malaise que ressentent les familles de Michel et Kevin. Le père de Michel ne cache pas la douleur qu’il a eue lorsque la nouvelle du départ est tombée. «On lui a parlé longuement moi et sa mère... Mais Michel a choisi sa route, son destin et je respecte ça.» La mère de Kevin trouve la situation difficile et elle a préféré garder ces émotions pour elle. Chose compréhensible.
Héros avant le départ
On peut déjà les qualifier de héros, car il faut une bravoure certaine pour aller en Afghanistan. Kevin et Michel le sont. Il en est ainsi des autres qui sont déjà sur place. Ne reste qu’à attendre leur retour.
Avant le départ, la mairesse de Rivière-Rouge, Déborah Bélanger, leur remettra le drapeau de la ville. Kevin et Michel ont promis de le hisser sur un mât près de leurs camps.
On Monday, I'll post the picture of the Michel and Kevin with our hometown flag in Afghanistan.
So rest in peace Michel, you've earned it.
Also, RIP to CPL Nicolas Beauchamp and the Afghan interpreter.