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Québec : Amir Khadir assermenté - RC

Yrys

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Amir Khadir assermenté

Le premier député élu de Québec solidaire (QS), le porte-parole Amir Khadir,
a été assermenté à l'Assemblée nationale, mercredi.

Son arrivée à Québec marque, dans une certaine mesure, une nouvelle
approche de la politique provinciale. En effet, il était aux côtés de l'autre
porte-parole de la formation de gauche, Françoise David, candidate
défaite dans Gouin.

Il s'est présenté comme le leader parlementaire de QS et a indiqué que
Mme David serait fréquemment à ses côtés, en tant que leader de l'aile
extraparlementaire du parti.

En point de presse, il a déclaré qu'il avait rencontré le premier ministre
libéral, Jean Charest, en début de semaine, et qu'il allait rencontrer sous
peu la chef du Parti québécois, Pauline Marois. Il a indiqué qu'il espérait
obtenir un temps de parole pendant la période des questions à l'Assemblée
nationale. Il a ajouté qu'il espérait obtenir un budget de recherche équivalent
à celui auquel le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont,
avait eu droit lors de son élection en 1994.

Plus de détails suivront...


Biographie du premier député de Québec solidaire, Amir Khadir, militant, médecin et député
 
Amir Khadir exige une augmentation du salaire minimum

Avec une voix à l'Assemblée nationale, Québec solidaire espère rallier les citoyens
à deux de ses grandes idées: faire payer les riches et améliorer le sort des plus pauvres.


Aussitôt après avoir prêté serment au Salon rouge du parlement, mercredi après-midi,
le premier élu de la formation de gauche, Amir Khadir, a mis les cartes sur table en
prévision de la prochaine rentrée parlementaire. Il exigera, au nom de son parti,
une hausse immédiate du taux horaire minimum pour le porter à 10,20 $. Surtout
en cette période de ralentissement de l'économie, l'État doit impérativement soutenir
les petits salariés en leur assurant des conditions de vie «appropriées, dignes, de qualité»
et «égalitaires», a dit le député de Mercier.

«Pour Québec solidaire, le salaire minimum, c'est 10,20 $ immédiatement. De manière
rapprochée, pas sur trois ans. Parce que la crise frappe déjà», a-t-il soutenu en conférence
de presse à l'Assemblée nationale, flanqué de l'autre porte-parole du parti, Françoise David.

De l'avis de M. Khadir, les perturbations économiques à venir ne sont pas si inquiétantes
dans la mesure où elles offrent une «opportunité en or» pour revoir le modèle de développement
québécois. Le Québec, d'après le leader progressiste, est depuis trop longtemps attaché à un
modèle axé sur le «développement à tout crin» et la «croissance» de l'économie.

Il faut au contraire «mettre l'économie au service des gens» avec comme point focal «le respect
de la nature», a résumé le député du Plateau Mont-Royal. «On doit s'assurer que l'écologie soit
au centre de toutes nos décisions politiques, économiques et sociales», a-t-il expliqué, plaidant
pour «un accès équitable et égalitaire aux ressources de la Terre».

À l'image de son parti, M. Khadir se méfie de la grande entreprise, à qui il reproche de profiter
des largesses de l'État sans payer sa juste part des impôts. À cet effet, le député montréalais
est en faveur d'un alourdissement du fardeau fiscal des entreprises pour financer en partie le
coût des mesures sociales que propose Québec solidaire.

Du reste, les entreprises ne sont pas les seules à apparaître dans le collimateur de Québec
solidaire. Les «riches», c'est-à-dire les particuliers dont le revenu atteint 84 000 $ par année,
doivent aussi mettre la main dans leur poche, a fait valoir de son côté Françoise David.
«Ce que nous prétendons à Québec solidaire, chiffres à l'appui, c'est qu'il est possible d'aller
chercher de l'argent chez les contribuables à revenu élevé», a-t-elle opiné.

Souverainiste, Amir Khadir a par ailleurs profité de sa première sortie publique pour dénoncer
le serment d'allégeance à la couronne britannique que doivent prêter les députés québécois.
À contrecoeur, il s'est plié à l'usage, non sans appeler le Québec à se libérer «des vestiges
archaïques de la monarchie britannique».

Il a aussi saisi l'occasion pour condamner le régime parlementaire actuel, un «système électoral
dépourvu de représentation proportionnelle qui nous afflige».
 
Lancer de soulier : Amir Khadir ne regrette rien

Amir Khadir, le député de Québec solidaire dans Mercier, a déclaré mardi qu'il ne
regrettait pas d'avoir lancé sa chaussure sur une photo de George Bush lors d'une
manifestation à Montréal, le 20 décembre dernier.

La manifestation se voulait solidaire avec le journaliste irakien qui a lancé deux
chaussures en direction du président américain lors d'une conférence de presse,
à Bagdad. Le journaliste Muntazer al-Zaidi, accusé d'agression contre un chef
d'État étranger, voulait dénoncer l'intervention militaire américaine en Irak.

Le député de Mercier, qui a siégé à l'Assemblée nationale pour la première fois
mardi, a dit qu'il avait agi de cette façon parce que la population américaine avait
honte de son président sortant. Ce geste a été décrié par plusieurs comme étant
indigne de la fonction de parlementaire.

Mais Amir Khadir soutient qu'il est tout à fait compatible avec son nouveau rôle de
député et que son geste se veut avant tout un symbole. « Je me suis permis de le
faire parce que c'était le symbole du mensonge, c'était le symbole de Guantanamo,
c'était le symbole de la manipulation, le symbole de la mort. C'est contre ce symbole
que j'ai lancé le soulier et il est certain que je n'aurais probablement, sans doute
même pas fait ça si M. Bush jouissait de l'appui de son propre peuple, ce qui n'est
pas le cas », a-t-il dit mardi.

Il a aussi déclaré qu'il n'aurait jamais lancé sa chaussure à M. Bush si ce dernier
avait été devant lui.


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