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Pneus d'hiver: la loi cause des pénuries
La loi rendant obligatoire les pneus d'hiver au Québec a des incidences ailleurs au pays: des détaillants rapportent des pénuries en raison
de la demande québécoise.
Des pénuries occasionnelles ne sont pas inhabituelles au Canada, mais selon le gérant d'un détaillant de pneus à Prince George en
Colombie-Britannique, Dean Andrews, cette année est pire que les précédentes. «Si les autres provinces emboîtent le pas, je ne sais
pas ce qu'il arrivera l'an prochain», a affirmé M. Andrews qui dit avoir même eu de la difficulté à trouver des modèles de pneus courants.
Pourtant, ils étaient prévenus, puisque que l'Assemblée nationale a adopté l'an dernier la loi obligeant tous les véhicules à être munis de
pneus d'hiver du 15 décembre au 15 février. Les conducteurs réfractaires sont passibles d'une amende d'au minimum 200 $ en plus de
points d'inaptitudes.
Le ministère des Transports du Québec a estimé qu'environ 4,5 millions de véhicules sont visés par cette nouvelle règlementation, mais
qu'environ 90 pour cent d'entre eux disposaient déjà de pneus d'hiver. Comment alors expliquer les délais d'attente dans les garages
québécois et les détaillants de pneus cet automne ainsi qu'une augmentation de vols de pneus?
Les détaillants québécois, sur qui les manufacturiers s'appuient pour déterminer la production nécessaire, ont apparement sous-estimé
la demande. «Tout le monde était très au courant de la nouvelle loi», a affirmé Jeremy Smith, le porte-parole du producteur de pneus
Bridgestone aux Etats-Unis. Les pneus d'hivers ne sont pas produits à l'année longue et selon M. Smith, les détaillants placent leur commande
généralement au début du printemps. Les chutes records de neige enregistrées au Canada au cours de l'Hiver dernier ont occasionné des
achats tardifs de pneus d'hiver et auraient empêché les détaillants d'avoir des réserves pour l'année suivante. «Le Canada compte pour 65
pour cent des achats de pneus d'hiver Bridgestone et 40 pour cent d'entre eux sont achetés par des Québécois», a ajouté M. Smith.
Comme les détaillants Québécois connaissent actuellement une pénurie, ils se sont accaparés des stocks d'autres régions du pays où les
grandes ventes annuelles de pneus d'hiver n'ont pas encore pris leur envol. «Puisque la neige n'est pas encore arrivée, nous avons envoyé
dans l'est du pays certains de nos modèles de pneus», a admis le président d'une chaîne de magasins de pneus en Colombie-Britannique, Greg Sims.
«Les gens qui attendent de voir les premiers flocons courent le risquent de revenir bredouilles», a ajouté M. Sims qui dit avoir déjà servi
des consommateurs au fait de la nouvelle réglementation québécoise.
M. Sims croit que les autres provinces, ainsi que les assureurs automobiles, étudieront les effets de cette nouvelle mesure sur les taux d'accident.
La loi rendant obligatoire les pneus d'hiver au Québec a des incidences ailleurs au pays: des détaillants rapportent des pénuries en raison
de la demande québécoise.
Des pénuries occasionnelles ne sont pas inhabituelles au Canada, mais selon le gérant d'un détaillant de pneus à Prince George en
Colombie-Britannique, Dean Andrews, cette année est pire que les précédentes. «Si les autres provinces emboîtent le pas, je ne sais
pas ce qu'il arrivera l'an prochain», a affirmé M. Andrews qui dit avoir même eu de la difficulté à trouver des modèles de pneus courants.
Pourtant, ils étaient prévenus, puisque que l'Assemblée nationale a adopté l'an dernier la loi obligeant tous les véhicules à être munis de
pneus d'hiver du 15 décembre au 15 février. Les conducteurs réfractaires sont passibles d'une amende d'au minimum 200 $ en plus de
points d'inaptitudes.
Le ministère des Transports du Québec a estimé qu'environ 4,5 millions de véhicules sont visés par cette nouvelle règlementation, mais
qu'environ 90 pour cent d'entre eux disposaient déjà de pneus d'hiver. Comment alors expliquer les délais d'attente dans les garages
québécois et les détaillants de pneus cet automne ainsi qu'une augmentation de vols de pneus?
Les détaillants québécois, sur qui les manufacturiers s'appuient pour déterminer la production nécessaire, ont apparement sous-estimé
la demande. «Tout le monde était très au courant de la nouvelle loi», a affirmé Jeremy Smith, le porte-parole du producteur de pneus
Bridgestone aux Etats-Unis. Les pneus d'hivers ne sont pas produits à l'année longue et selon M. Smith, les détaillants placent leur commande
généralement au début du printemps. Les chutes records de neige enregistrées au Canada au cours de l'Hiver dernier ont occasionné des
achats tardifs de pneus d'hiver et auraient empêché les détaillants d'avoir des réserves pour l'année suivante. «Le Canada compte pour 65
pour cent des achats de pneus d'hiver Bridgestone et 40 pour cent d'entre eux sont achetés par des Québécois», a ajouté M. Smith.
Comme les détaillants Québécois connaissent actuellement une pénurie, ils se sont accaparés des stocks d'autres régions du pays où les
grandes ventes annuelles de pneus d'hiver n'ont pas encore pris leur envol. «Puisque la neige n'est pas encore arrivée, nous avons envoyé
dans l'est du pays certains de nos modèles de pneus», a admis le président d'une chaîne de magasins de pneus en Colombie-Britannique, Greg Sims.
«Les gens qui attendent de voir les premiers flocons courent le risquent de revenir bredouilles», a ajouté M. Sims qui dit avoir déjà servi
des consommateurs au fait de la nouvelle réglementation québécoise.
M. Sims croit que les autres provinces, ainsi que les assureurs automobiles, étudieront les effets de cette nouvelle mesure sur les taux d'accident.
