Yrys
Army.ca Veteran
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L' auteur des 'armes' accroche son béret
La Presse Hugo Dumas
'L’auteur du téléroman Les armes dépose les siennes. Après avoir pondu les 24 premiers épisodes de la populaire série de TVA, le scénariste Pierre-Marc Drouin accroche son béret pour la suite, prévue à l’automne 2025.
Ce départ surprenant a officiellement été confirmé mercredi midi. Je dis « surprenant », car l’auteur d’un téléroman comme Les armes, qui garde les ondes de septembre à avril, s’engage normalement à développer ses intrigues et à explorer ses personnages sur plusieurs années. C’est ce qu’accomplissent, par exemple, des vétéranes du téléroman québécois comme Danielle Trottier (À cœur battant) ou Chantal Cadieux (Une autre histoire).
Elles planifient leurs révélations sur un arc dramatique qui traverse les saisons et elles maintiennent un rythme d’écriture soutenu. Cette cadence de production élevée qu’impose un téléroman a refroidi Pierre-Marc Drouin, plus habitué à plancher sur des séries courtes et bouclées comme In Memoriam, Doute raisonnable (saisons 2 et 3) et Mont-Rouge.
Le scénariste Pierre-Marc Drouin
« C’était la première fois que j’écrivais une série de 24 heures par année. C’est beaucoup. Ce n’est pas un format avec lequel je suis confortable. C’est un genre de télévision qui me parle moins. Je n’étais pas heureux. J’ai essayé, mais je préfère travailler sur des séries lourdes de huit ou dix épisodes d’une heure par saison », m’explique Pierre-Marc Drouin en entrevue.
La productrice Fabienne Larouche, chez Aetios, qui supervise aussi l’écriture des textes des Armes, ne croit pas que le départ hâtif de Pierre-Marc Drouin compromette la survie de son téléroman, qui se déroule dans la base militaire fictive de Kanawata, dans Lanaudière.
Comme pour le thriller Doute raisonnable, qui a changé trois fois de scénariste principal en quatre saisons à Radio-Canada, Les armes continuera avec une nouvelle plume, qui n’a pas encore été choisie.
« Je suis convaincu qu’ils vont trouver un bon auteur pour écrire la suite. Le show est bon, les acteurs sont solides et le réalisateur [Jean-Philippe Duval] est excellent », ajoute Pierre-Marc Drouin.
Au bout du fil, Fabienne Larouche ne se défile pas : la création des Armes a été ardue et complexe. « Ç’a été dur. C’est de la grosse pression. C’est un milieu que personne ne connaissait », reconnaît la productrice.
La productrice Fabienne Larouche
On voulait offrir quelque chose de nouveau aux téléspectateurs et on a beaucoup travaillé. Ç’a été tough. Le bébé a été dur à sortir. Le format de 24 heures a été essoufflant et difficile. Fabienne Larouche, à propos de la production de la série Les armes
Et, oui, il y a eu des tensions entre Fabienne Larouche et le scénariste Pierre-Marc Drouin, notamment quand il a fallu réécrire des épisodes en catastrophe l’été dernier. « Il y en a toujours, des tensions. La job de script-éditrice, ce n’est pas une job facile. On a un devoir de performance », rappelle-t-elle.
Le tournage des Armes, sous la houlette de Jean-Philippe Duval (À cœur battant), n’a pas été simple non plus, selon mes infos. Une erreur dans la création des costumes des militaires a coûté des centaines de milliers de dollars à la boîte de production Aetios. Car les écussons et chevrons des personnages des Armes étaient calqués sur ceux de l’armée canadienne et ces insignes sont des marques protégées. Comme les logos de la Sûreté du Québec ou du Service de police de la Ville de Montréal.
Conséquence ? Il a fallu jeter huit jours complets de tournage à la poubelle, refaire tous les costumes et reprendre les scènes. Ce n’est pas le genre de bévue qui s’efface de façon électronique lors du montage des épisodes.
L’idée de ce téléroman mettant en vedette Vincent-Guillaume Otis et Eve Landry est venue d’Olivier Aghaby, directeur des fictions originales chez Québecor Contenu, qui l’a refilée à Fabienne Larouche et Michel Trudeau, d’Aetios. Comme ils collaboraient déjà avec Pierre-Marc Drouin sur Doute raisonnable, Fabienne Larouche et Michel Trudeau lui ont proposé de s’approprier Les armes, ce qu’il a accepté.
TVA a adoré les premiers épisodes au point où le réseau a déplacé sa série Sorcières les mardis à 20 h pour accueillir Les armes les lundis à 20 h, la case horaire la plus prestigieuse pour un téléroman québécois. Depuis le 9 septembre, Les armes et Dumas, deux productions de Fabienne Larouche, s’affrontent donc dans ces super lundis de la télé d’ici.
En incluant les enregistrements, Dumas (1 250 000 téléspectateurs) de Luc Dionne surpasse Les armes (1 070 000 fidèles), selon les données compilées par Numeris. Deux excellents scores pour deux très bonnes séries, soit dit en passant.
Révélé par le deuxième chapitre de Doute raisonnable, le scénariste Pierre-Marc Drouin carbure aux revirements et à l’action. Il poussait pour que l’intrigue des Armes avance plus rondement, quitte à sacrifier des personnages en chemin.
Fabienne Larouche baigne dans le téléroman et la série quotidienne depuis Virginie, en 1996. Elle connaît les dangers de tout déballer dans une première saison et de manquer de carburant pour la suite.
Ces deux visions de travail différentes se sont cognées dans l’élaboration des Armes. Un sprinteur et une marathonienne, c’était le combo parfait pour une passe d’armes assez exténuante.'
-'C'est un milieu que personne ne connaissait ', donc pas de conseiller militaire sur une série militaire!
- 8 journées à la poubelle parce qu'ils ne savaient pas qu' il y a des marques protégés!
- Fabienne Larouche et Michel Trudeau cherchent un auteur pour la 2e saison (sur le Facebook d'Hugo Dumas : ( )
(J' ai regardé un épisode)
La Presse Hugo Dumas
'L’auteur du téléroman Les armes dépose les siennes. Après avoir pondu les 24 premiers épisodes de la populaire série de TVA, le scénariste Pierre-Marc Drouin accroche son béret pour la suite, prévue à l’automne 2025.
Ce départ surprenant a officiellement été confirmé mercredi midi. Je dis « surprenant », car l’auteur d’un téléroman comme Les armes, qui garde les ondes de septembre à avril, s’engage normalement à développer ses intrigues et à explorer ses personnages sur plusieurs années. C’est ce qu’accomplissent, par exemple, des vétéranes du téléroman québécois comme Danielle Trottier (À cœur battant) ou Chantal Cadieux (Une autre histoire).
Elles planifient leurs révélations sur un arc dramatique qui traverse les saisons et elles maintiennent un rythme d’écriture soutenu. Cette cadence de production élevée qu’impose un téléroman a refroidi Pierre-Marc Drouin, plus habitué à plancher sur des séries courtes et bouclées comme In Memoriam, Doute raisonnable (saisons 2 et 3) et Mont-Rouge.
Le scénariste Pierre-Marc Drouin
« C’était la première fois que j’écrivais une série de 24 heures par année. C’est beaucoup. Ce n’est pas un format avec lequel je suis confortable. C’est un genre de télévision qui me parle moins. Je n’étais pas heureux. J’ai essayé, mais je préfère travailler sur des séries lourdes de huit ou dix épisodes d’une heure par saison », m’explique Pierre-Marc Drouin en entrevue.
La productrice Fabienne Larouche, chez Aetios, qui supervise aussi l’écriture des textes des Armes, ne croit pas que le départ hâtif de Pierre-Marc Drouin compromette la survie de son téléroman, qui se déroule dans la base militaire fictive de Kanawata, dans Lanaudière.
Comme pour le thriller Doute raisonnable, qui a changé trois fois de scénariste principal en quatre saisons à Radio-Canada, Les armes continuera avec une nouvelle plume, qui n’a pas encore été choisie.
« Je suis convaincu qu’ils vont trouver un bon auteur pour écrire la suite. Le show est bon, les acteurs sont solides et le réalisateur [Jean-Philippe Duval] est excellent », ajoute Pierre-Marc Drouin.
Au bout du fil, Fabienne Larouche ne se défile pas : la création des Armes a été ardue et complexe. « Ç’a été dur. C’est de la grosse pression. C’est un milieu que personne ne connaissait », reconnaît la productrice.
La productrice Fabienne Larouche
On voulait offrir quelque chose de nouveau aux téléspectateurs et on a beaucoup travaillé. Ç’a été tough. Le bébé a été dur à sortir. Le format de 24 heures a été essoufflant et difficile. Fabienne Larouche, à propos de la production de la série Les armes
Et, oui, il y a eu des tensions entre Fabienne Larouche et le scénariste Pierre-Marc Drouin, notamment quand il a fallu réécrire des épisodes en catastrophe l’été dernier. « Il y en a toujours, des tensions. La job de script-éditrice, ce n’est pas une job facile. On a un devoir de performance », rappelle-t-elle.
Le tournage des Armes, sous la houlette de Jean-Philippe Duval (À cœur battant), n’a pas été simple non plus, selon mes infos. Une erreur dans la création des costumes des militaires a coûté des centaines de milliers de dollars à la boîte de production Aetios. Car les écussons et chevrons des personnages des Armes étaient calqués sur ceux de l’armée canadienne et ces insignes sont des marques protégées. Comme les logos de la Sûreté du Québec ou du Service de police de la Ville de Montréal.
Conséquence ? Il a fallu jeter huit jours complets de tournage à la poubelle, refaire tous les costumes et reprendre les scènes. Ce n’est pas le genre de bévue qui s’efface de façon électronique lors du montage des épisodes.
L’idée de ce téléroman mettant en vedette Vincent-Guillaume Otis et Eve Landry est venue d’Olivier Aghaby, directeur des fictions originales chez Québecor Contenu, qui l’a refilée à Fabienne Larouche et Michel Trudeau, d’Aetios. Comme ils collaboraient déjà avec Pierre-Marc Drouin sur Doute raisonnable, Fabienne Larouche et Michel Trudeau lui ont proposé de s’approprier Les armes, ce qu’il a accepté.
TVA a adoré les premiers épisodes au point où le réseau a déplacé sa série Sorcières les mardis à 20 h pour accueillir Les armes les lundis à 20 h, la case horaire la plus prestigieuse pour un téléroman québécois. Depuis le 9 septembre, Les armes et Dumas, deux productions de Fabienne Larouche, s’affrontent donc dans ces super lundis de la télé d’ici.
En incluant les enregistrements, Dumas (1 250 000 téléspectateurs) de Luc Dionne surpasse Les armes (1 070 000 fidèles), selon les données compilées par Numeris. Deux excellents scores pour deux très bonnes séries, soit dit en passant.
Révélé par le deuxième chapitre de Doute raisonnable, le scénariste Pierre-Marc Drouin carbure aux revirements et à l’action. Il poussait pour que l’intrigue des Armes avance plus rondement, quitte à sacrifier des personnages en chemin.
Fabienne Larouche baigne dans le téléroman et la série quotidienne depuis Virginie, en 1996. Elle connaît les dangers de tout déballer dans une première saison et de manquer de carburant pour la suite.
Ces deux visions de travail différentes se sont cognées dans l’élaboration des Armes. Un sprinteur et une marathonienne, c’était le combo parfait pour une passe d’armes assez exténuante.'
-'C'est un milieu que personne ne connaissait ', donc pas de conseiller militaire sur une série militaire!
- 8 journées à la poubelle parce qu'ils ne savaient pas qu' il y a des marques protégés!
- Fabienne Larouche et Michel Trudeau cherchent un auteur pour la 2e saison (sur le Facebook d'Hugo Dumas : ( )
(J' ai regardé un épisode)
