Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 2 juillet 2010 03:02
Explosion dans un local de l'armée - L'attentat revendiqué
L'attentat perpétré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un centre de recrutement des Forces canadiennes à Trois-Rivières a été revendiqué par un groupe appelé « Résistance internationaliste ».
Même si elle confirme l'information, la Sûreté du Québec refuse pour le moment d'identifier le groupe qui a revendiqué l'explosion, puisque celui-ci fait déjà l'objet d'une enquête par les forces policières.
Dans une lettre envoyée au quotidien La Presse , le groupe écrit que « cette opération contre le centre d'enrôlement est [sa] résistance au bourrage de crâne et au racolage intensif par l'armée d'une jeunesse confrontée au vide d'une société avilissante. »
Une explosion est survenue dans le centre de recrutement de l'armée située à l'angle des rues Saint-Georges et Badeaux au centre-ville de Trois-Rivières, vers 3 h, vendredi.
La déflagration n'a pas fait de blessé, mais elle a endommagé la porte et plusieurs vitres de l'immeuble.
Une alerte à la bombe a été reçue à la Sécurité publique de Trois-Rivières à 2 h 37, soit un peu plus de 20 minutes avant l'explosion.
La SQ enquête
L'enquête a rapidement été transférée à la Sûreté du Québec.
Un important périmètre de sécurité a été établi dans les minutes qui ont suivi la déflagration.
Des cabines téléphoniques qui sont situées à proximité ont également été enroulées de rubans de sécurité.
Des maîtres-chiens et des artificiers ont été dépêchés sur les lieux pour trouver des indices.
Le local des Forces canadiennes est situé tout près de l'hôtel Delta et d'un terminus de la Société de transport de Trois-Rivières (STTR), en plein centre-ville.
Les rues Saint-Georges et Badeaux sont fermées à la circulation dans ce secteur pour permettre aux policiers de mener leur enquête.
Une personne a d'ailleurs été arrêtée vendredi matin pour entrave au travail des policiers.
Les Forces canadiennes assurent toutefois que cet incident n'aura pas d'impact majeur sur le traitement des dossiers. « Il n'y aura pas de retard marqué dans le traitement des applications qui ont été rentrées dans les derniers jours. On va faire tout en notre possible pour assurer le meilleur suivi et le meilleur traitement des dossiers dans les prochains jours pendant les rénovations qui vont être faites », indique le major Sébastien Picard.
Un groupe connu des policiers
La Résistance internationaliste, autrefois connue sous le nom Initiative de résistance internationaliste (IRI), n'en serait pas à son premier coup d'éclat.
En 2004, le groupe a revendiqué l'attaque contre un pylône d'Hydro-Québec à Saint-Herménégilde en Estrie.
L'IRI avait aussi revendiqué l'attentat contre la voiture du vice-président de l'Institut canadien des produits pétroliers, Carol Montreuil, en août 2006 devant son domicile de Lorraine, en banlieue de Montréal.
http://actualites.ca.msn.com/grands-titres/rc-article.aspx?cp-documentid=24759720
Explosion dans un local de l'armée - L'attentat revendiqué
L'attentat perpétré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un centre de recrutement des Forces canadiennes à Trois-Rivières a été revendiqué par un groupe appelé « Résistance internationaliste ».
Même si elle confirme l'information, la Sûreté du Québec refuse pour le moment d'identifier le groupe qui a revendiqué l'explosion, puisque celui-ci fait déjà l'objet d'une enquête par les forces policières.
Dans une lettre envoyée au quotidien La Presse , le groupe écrit que « cette opération contre le centre d'enrôlement est [sa] résistance au bourrage de crâne et au racolage intensif par l'armée d'une jeunesse confrontée au vide d'une société avilissante. »
Une explosion est survenue dans le centre de recrutement de l'armée située à l'angle des rues Saint-Georges et Badeaux au centre-ville de Trois-Rivières, vers 3 h, vendredi.
La déflagration n'a pas fait de blessé, mais elle a endommagé la porte et plusieurs vitres de l'immeuble.
Une alerte à la bombe a été reçue à la Sécurité publique de Trois-Rivières à 2 h 37, soit un peu plus de 20 minutes avant l'explosion.
La SQ enquête
L'enquête a rapidement été transférée à la Sûreté du Québec.
Un important périmètre de sécurité a été établi dans les minutes qui ont suivi la déflagration.
Des cabines téléphoniques qui sont situées à proximité ont également été enroulées de rubans de sécurité.
Des maîtres-chiens et des artificiers ont été dépêchés sur les lieux pour trouver des indices.
Le local des Forces canadiennes est situé tout près de l'hôtel Delta et d'un terminus de la Société de transport de Trois-Rivières (STTR), en plein centre-ville.
Les rues Saint-Georges et Badeaux sont fermées à la circulation dans ce secteur pour permettre aux policiers de mener leur enquête.
Une personne a d'ailleurs été arrêtée vendredi matin pour entrave au travail des policiers.
Les Forces canadiennes assurent toutefois que cet incident n'aura pas d'impact majeur sur le traitement des dossiers. « Il n'y aura pas de retard marqué dans le traitement des applications qui ont été rentrées dans les derniers jours. On va faire tout en notre possible pour assurer le meilleur suivi et le meilleur traitement des dossiers dans les prochains jours pendant les rénovations qui vont être faites », indique le major Sébastien Picard.
Un groupe connu des policiers
La Résistance internationaliste, autrefois connue sous le nom Initiative de résistance internationaliste (IRI), n'en serait pas à son premier coup d'éclat.
En 2004, le groupe a revendiqué l'attaque contre un pylône d'Hydro-Québec à Saint-Herménégilde en Estrie.
L'IRI avait aussi revendiqué l'attentat contre la voiture du vice-président de l'Institut canadien des produits pétroliers, Carol Montreuil, en août 2006 devant son domicile de Lorraine, en banlieue de Montréal.
http://actualites.ca.msn.com/grands-titres/rc-article.aspx?cp-documentid=24759720