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Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2006/12/17/003-france-retrait-afghanistan.shtml
La France compte retirer sous peu 220 membres de ses forces spéciales en Afghanistan. L'unité d'élite française, qui compte au total 2000 hommes, est réputée pour être l'une des plus qualifiées du monde.
La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, en visite en Afghanistan, a estimé que le déploiement des forces de l'OTAN sur tout le territoire afghan depuis août 2005 rendait caduque la présence de soldats d'élite et l'amenait à « retirer ses forces spéciales dans les prochaines semaines ».
Quelques dizaines de ces militaires constitueront toutefois une unité de formation, qui assurera pendant quelque temps un entraînement militaire de qualité aux forces afghanes.
Ceci ne signifie pas que la France se retire de l'Afghanistan. Près de 2000 militaires français resteront toujours dans le pays, dont la moitié dans la capitale, Kaboul. Il s'agit en fait « d'une réorganisation de l'ensemble du dispositif » qui vise à assurer une place de plus en plus grande de l'armée afghane dans la stabilisation et la sécurité du pays, a précisé la ministre.
Michèle Alliot-Marie et le président de l'Afghanistan, Hamid Karzaï
La France dirige la force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) dans la région de Kaboul. Elle se dit prête à permettre à ses soldats d'être transférés dans le sud du pays, à Kandahar, là où l'insurrection talibane donne du fil à retordre à l'OTAN. On compte notamment plus de 100 attentats-suicides cette année, soit cinq fois plus que l'an dernier.
Les forces spéciales françaises participent depuis juillet 2003 à l'opération Liberté immuable, lancée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 pour chasser les talibans du pays.
Depuis le début de sa présence en Afghanistan, la France a vu neuf des siens périr, dont sept membres des forces spéciales. Les deux dernières victimes sont décédées à la suite de l'explosion d'une mine télécommandée, le 25 août dernier.
La France compte retirer sous peu 220 membres de ses forces spéciales en Afghanistan. L'unité d'élite française, qui compte au total 2000 hommes, est réputée pour être l'une des plus qualifiées du monde.
La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, en visite en Afghanistan, a estimé que le déploiement des forces de l'OTAN sur tout le territoire afghan depuis août 2005 rendait caduque la présence de soldats d'élite et l'amenait à « retirer ses forces spéciales dans les prochaines semaines ».
Quelques dizaines de ces militaires constitueront toutefois une unité de formation, qui assurera pendant quelque temps un entraînement militaire de qualité aux forces afghanes.
Ceci ne signifie pas que la France se retire de l'Afghanistan. Près de 2000 militaires français resteront toujours dans le pays, dont la moitié dans la capitale, Kaboul. Il s'agit en fait « d'une réorganisation de l'ensemble du dispositif » qui vise à assurer une place de plus en plus grande de l'armée afghane dans la stabilisation et la sécurité du pays, a précisé la ministre.
Michèle Alliot-Marie et le président de l'Afghanistan, Hamid Karzaï
La France dirige la force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) dans la région de Kaboul. Elle se dit prête à permettre à ses soldats d'être transférés dans le sud du pays, à Kandahar, là où l'insurrection talibane donne du fil à retordre à l'OTAN. On compte notamment plus de 100 attentats-suicides cette année, soit cinq fois plus que l'an dernier.
Les forces spéciales françaises participent depuis juillet 2003 à l'opération Liberté immuable, lancée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 pour chasser les talibans du pays.
Depuis le début de sa présence en Afghanistan, la France a vu neuf des siens périr, dont sept membres des forces spéciales. Les deux dernières victimes sont décédées à la suite de l'explosion d'une mine télécommandée, le 25 août dernier.